Le plus ancien quartier de la cité roquaise est le quartier du Merle, le ruisseau Nègrerieu y passe en assenant parfois ses colères. En descendant du Merle en longeant le ruisseau on arrive Rue Damont avec la place du Coq plus haut encore on retrouve l’ancienne chapelle de l’hospice. En redescendant on arrive à l’école des filles puis avenue des platanes. En continuant on tombe sur la place de l’église puis plus haut l’hôtel de ville et l’école des garçons.
Chaque quartier a une vocation économique : la Gare, la Frugière, Négrerieu et la rue Damont concentrent l’activité de la cordonnerie. La grande route et la place regroupent les activités artisanales, publiques et commerçantes où se mêlent 4 boulangers, 6 charcutiers, 3 bouchers, 9 épiciers et plusieurs types de marchands (armes, biens, tissus, vins…) en 1911. Les aubergistes sont au nombre de 11, sans doute bien loin du nombre réel de cafés et autres débits de boissons. Laroquebrou anime ainsi tout le tissu économique du canton notamment les jours de marchés et de foires aux bestiaux.
En 1911, les 1646 roquais se répartissaient à travers les quartiers de la façon suivante** :
Quartier de l’Hospice : 54 individus
Quartier Centre rue Damont : 319 individus
Quartier rue Négrerieu : 190 individus
Quartier Ouest Frugière : 125 individus
Quartier Grande route – Place : 103 individus
Quartier Grande route – Mairie : 247 individus
Quartier Grande route – Champ de foire : 157 individus
Quartier Gare : 157 individus
**Source : Archives départementale du Cantal, 1891-1936 (3 NUM 95), “Listes nominatives de recensement : 1911″.